World Bank (Washington, DC)
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Washingtonle — Selon un nouveau rapport publié par la Banque mondiale, les agriculteurs et le secteur agroalimentaire africains pourraient générer un marché de 1 000 milliards de dollars à l'horizon 2030, s'ils parvenaient à élargir leur accès à des fonds supplémentaires, à l'électricité, à une meilleure technologie et à des terres irriguées en vue d'y cultiver des aliments à haute valeur nutritionnelle et sous réserve que les gouvernements africains puissent travailler plus étroitement avec les exploitations agricoles afin de nourrir la population urbaine croissante de la région.
Selon le nouveau rapport - « Growing Africa: Unlocking the Potential of Agribusiness » (Croissance de l'Afrique : libérer le potentiel du secteur agroalimentaire), les systèmes alimentaires de l'Afrique, actuellement évalués à 313 milliards de dollars annuels à partir de l'agriculture, pourraient tripler si les gouvernements et les chefs d'entreprise procédaient à une refonte radicale de leurs politiques et de leur soutien au secteur, aux agriculteurs et aux exploitations agricoles, qui représentent ensemble près de 50 % de l'activité économique africaine.
« Le moment est venu de faire de l'agriculture et du secteur agro-alimentaire africains un catalyseur pour mettre fin à la pauvreté » déclare Makhtar Diop, vice-président de la Région Afrique de la Banque mondiale. « Nous ne pouvons pas exagérer l'importance revêtue par l'agriculture dans la détermination de l'Afrique à maintenir et à stimuler ses taux élevés de croissance, à créer plus d'emplois, à réduire de façon significative la pauvreté et à cultiver suffisamment de denrées alimentaires nutritives à bas prix pour nourrir ses familles et exporter ses récoltes excédentaires, tout en préservant l'environnement du continent ».
L'industrie agro-alimentaire offre de solides opportunités de croissance
Sous l'effet conjugué de la croissance démographique, de la hausse des revenus et de l'urbanisation, une forte demande oriente à la hausse les prix mondiaux des aliments et des produits agricoles. Les problèmes liés à l'approvisionnement ralentissant la progression du rendement des principales cultures vivrières, le fléchissement des dépenses de recherches, les défis posés par la dégradation des terres et la rareté de l'eau ainsi que le changement climatique, signifient tous que les prix se maintiendront à des niveaux élevés. Dans un tel contexte, l'Afrique dispose d'un potentiel considérable pour développer ses exportations alimentaires et agricoles.
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